Jacques Laisis

Dette et rupture, l’épistémologie

Résumé / Abstract

Article paru dans Tétralogiques n°5, Épistémologie, PUR, 1988, pp. 169-175.
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La rédaction remercie Jean Agnès pour sa contribution technique à la republication de ce texte.



Passer de la linguistique à la théorie de la médiation, c’est affirmer qu’il est devenu historiquement nécessaire de défaire et de dépasser cette configuration, elle-même historique, du savoir que la linguistique saussurienne représente, comme corpus de concepts systématisés et de faits collationnés aussi bien que comme discipline parmi les disciplines, dans le cadre d’une doxa qui ne fut pas toujours ce qu’elle est aujourd’hui ni non plus toujours ainsi répartie.

- Scientifiquement, la linguistique, par sa systématisation et son application mêmes, en est arrivée à un état critique où l’impasse est devenue de plus en plus difficile à dissimuler, résorber ou compenser.

Cette crise, plus ou moins déclarée, conduit à douter qu’elle ait réussi à formuler correctement un objet  : tel qu’elle le définit, cet objet se dérobe par trop à sa saisie pour qu’on ne soit pas en position de voir, dans cette résistance, le symptôme d’une question initialement mal posée, et, dans les compensations auxquelles le linguiste est aujourd’hui contraint, l’aveu d’un présupposé, aujourd’hui devenu insoutenable, mais qui ne pouvait émerger qu’à terme, dans la mise à l’épreuve conséquente de la définition qu’elle en donne.

- Épistémologiquement, il est devenu notoire que la co-existence, dans l’épistémè contemporaine, d’une linguistique, d’une sociologie et d’une psychanalyse est pour le moins difficile. Il semble que la linguistique se donne son objet et s’érige en discipline d’une telle manière qu’elle soulève critiques et objections, parfois radicales. Par ailleurs, son rapport à des procédures issues des « sciences de la nature » – direct avec la phonétique acoustique ou articulatoire, insidieux avec une sémantique qui emprunte à une logique émanant de ces mêmes sciences – est suffisamment ambigu voire réducteur pour qu’on doute qu’elle ait vraiment réussi à formuler son registre explicatif sans épiphénoménaliser son objet. C’est donc la place relative que la linguistique occupe dans la distribution contemporaine du savoir qui n’est plus si assurée : de discipline « pilote » à l’époque de structuralisme triomphant, elle est devenue la discipline (re)mise en question.

- Cliniquement enfin, les pathologies impliquant ce que jusqu’à présent l’on persiste à considérer entièrement comme le langage, voire la langue, conduisent, par leur diversité, à ruiner l’identité pourtant par le linguiste revendiquée de son objet, en même temps que, par leurs caractéristiques, elles conduisent à contester les définitions que la linguistique donne de son objet, en ce que cliniquement elles ne s’avèrent pas : la prétendue alternative qui, de la taxinomie, conduirait à la générativité, est rendue vaine par l’axialisation pathologique de l’aphasie en même temps que l’ordination de la langue à la grammaticalité est démentie par la distribution de la pathologie psychotique, par exemple.

Nous pouvons donc reprendre à notre compte ce que déjà disait Louis Hjelmslev quant à « des périodes classiques où le travail du linguiste se fait dans le cadre d’un système assis, jouissant d’un accord et d’un respect unanimes, il opposait des périodes critiques où c’est le système lui-même qui est en question », à condition de préciser qu’à ce débat, aujourd’hui du moins, les linguistes ne sont pas seuls à prendre part. Il affirmait de surcroît qu’« une telle crise des fondements n’est pas à regretter, que ce sont justement les périodes critiques qui sont jeunes et enthousiasmantes, prouvant par là même que la science ne piétine pas mais se renouvelle sans cesse, élargissant l’horizon et approfondissant la compréhension des choses importantes » [1].

Encore qu’on ne « choisisse » pas la période – classique ou critique – à laquelle on est amené à prendre part au travail de la science (mais il y a-t-il eu des périodes vraiment classiques ?), encore que l’histoire ne procède peut-être pas de la progressivité cumulative que laissent soupçonner cet avertissement et cet approfondissement d’une compréhension par trop oublieuse de la rupture épistémologique .

De ces propos nous accepterons l’augure, y compris dans ce qu’ils laissent espérer : que la perte historiquement répétitive du cadre du savoir, loin d’être une catastrophe, est gage de redynamisation heuristique, viatique bien utile aujourd’hui que se joue à nouveau une crise des fondements qui, cette fois, conduit à réinterpréter la solution saussurienne comme un acte manqué dont les bénéfices butent maintenant sur les inconvénients qu’engendre ce qui fut vraisemblablement une erreur partielle qu’il nous faut désormais rectifier.

C’est à l’ambiguïté de la solution saussurienne – elle-même nécessitée par une crise des fondements de la philologie – qu’il faut dès lors rapporter notre ambivalence d’héritier, et c’est de l’erreur potentiellement impliquée dans le Saussurianisme qu’il nous faut tirer parti, aujourd’hui que, par le travail même des linguistes, elle émerge au manifeste.

Nous sommes ainsi, par l’histoire de la discipline, conduits à revenir, aussi bien sur l’assignation d’objet que sur l’assignation de rationalité que Ferdinand de Saussure nous a léguées : l’intelligibilité assignée au langage aux fins d’en faire la science (humaine) ne saurait plus longtemps être cette langue par lui promise à la linguistique.

  • Scientifiquement, elle est introuvable sans forfaiture et sa résistance à la saisie linguistique peut être convertie en véritable démonstration par l’absurde de ce qu’elle n’est pas.
  • Épistémologiquement, dans la controverse des disciplines, ce sont les conditions de son appropriation explicative qui sont déstabilisées et réinterprétées.
  • Cliniquement enfin, elle est tellement contredite par la distribution et la caractérisation des symptômes, aphasiques et psychotiques par exemple, que nous sommes contraints de dénoncer l’alliance éminemment saussurienne, dans la « langue », de la loi explicative et de la légalité sociale, laquelle masque dans l’état, la légitimité de son aloi.

Cette alliance qui préside à la définition de l’objet de la linguistique ne lui est d’ailleurs en rien propre, ce qui donne d’autant plus d’importance tout en permettant de la penser au-delà même de ce qui semblerait un peu trop vite constituer une question spécifique au langage. Freud, toutes proportions gardées parce qu’il affrontait un autre domaine, eut le même problème, d’avoir à fonder ce en quoi l’inconscient est rationnel, gouverné par un principe d’intelligibilité dont la science psychanalytique pourrait faire son objet [2], dans l’introjection d’une loi d’allure assez durkheimienne, originant un surmoi en cela parallèle à la « langue » également intériorisée de Ferdinand de Saussure.

Que dans les deux domaines l’on ait été tenté par la même solution au problème que pose l’introduction, dans l’humain, de la dimension de l’explication, et que dans les deux cas cette solution fasse long feu, conduit nécessairement à revenir sur la conception que, dans les « sciences humaines », l’on peut avoir de l’explication, de la causalité, du rapport du phénomène à l’instance nouménale qui permet de le formaliser ainsi que du rapport de ce même phénomène construit par une explication à la complexité d’un concret manifeste toujours épiphénoménalement diffractable.

Cela implique que tout ne soit pas déjà dit de la scientificité et de ses conditions, contrairement à ce qu’un positivisme toujours anachronisant tendrait à nous faire croire, et conduit à reconnaître, dans les problèmes inédits que nous rencontrons, l’effet, sur un savoir qu’elle transforme historiquement, de l’émergence récente des dites « sciences humaines », à leur tour scientifiques aussi mais nécessairement autrement.

Dans ce passage – au nom des trois contraintes mentionnées – d’une linguistique désormais renvoyée à l’histoire des formations abouties et donc périmées du savoir, à une théorie de la médiation qui n’en reprend l’héritage qu’à la condition, doublement critique, de rectifier ce qu’elle garde d’acquis et de réinterpréter dans un nouveau cadre les scories linguistiques comme autant de symptômes d’un nouvel ordre de faits jusqu’à présent forclos par la doxa, on voudra accepter de voir une façon de « ne rien perdre », de bénéficier même de l’erreur, de capitaliser le démenti, qui n’a rien à voir avec quelque ingratitude, encore moins avec on ne sait quel dogmatisme qui ici s’énoncerait, au nom des faits au moment même où la question est posée de savoir ce qu’ils peuvent être. Il s’agit bien plutôt de ce profit que, paradoxalement, l’on peut toujours tirer de la contradiction et de la résistance rencontrées que Freud, a assigné à l’affrontement d’un principe de plaisir et d’un principe de réalité dont on sait qu’elle n’est jamais quelque chose, impliquant par-là que l’on ait pas, de cette réalité, une conception positive, en définitive positiviste, succombant à cette circularité anthropocentrique qui conduit certains réalistes, à ne même pas reconnaître, dans le réel qu’ils invoquent, leur œuvre propre, qu’ils tentent de nous faire prendre pour la réalité justement !

Si tant est que le linguiste se soit illusionné sur la langue, encore faut-il repérer que cette illusion – ou cette méprise – procède rationnellement, qu’elle participe statutairement d’une définition, nouvelle, que l’on peut donner du rapport de l’interlocuteur à l’autre et à l’usage, qu’elle y trouve son intelligibilité pour autant que l’explication, en n’y succombant pas d’emblée, se donne les moyens de l’analyser pour ce qu’elle est, à savoir un moment de l’échange auquel l’échange, en revanche, ne saurait se réduire.

Il ne suffit pas de critiquer et de rectifier une erreur, il faut aussi et surtout comprendre qu’on ait pu la commettre. Se tromper est humain dit-on souvent, sans pour autant apercevoir le « rendement » nouveau que les sciences humaines donnent à ce précepte : l’erreur est toujours rationnelle même si elle procède d’une rationalité tronquée par la conscience. Et le démenti, la résistance rencontrée, ne sont jamais, à l’instar d’un acte manqué, que l’occasion de voir affleurer un implicite à la question qu’expérimentalement l’on adresse à une réalité qui s’y refuse.

C’est bien là le sens de cet obstacle épistémologique que Gaston Bachelard installait « au cœur » de la problématique scientifique [3], demandant qu’on ne le mît pas au compte de « circonstances extérieures » mais qu’on l’inscrivît « dans l’acte même de connaître, intimement ». On sait que G. Bachelard ne s’est pas contenté d’affirmer qu’il entraînait une nécessaire « rectification » mais qu’il a entrepris, sous couvert de « rêveries », d’en discerner l’anthropologique fondement, que pour notre part nous assignerons aux sciences humaines.

Que nous soyons à nous-mêmes notre propre obstacle, et qu’à l’occasion d’un démenti émerge un présupposé implicite qui peut retourner notre propos, il n’y a là jamais que la marque du rapport, original parce que redoublé, que les sciences humaines entretiennent à l’épistémologie. L’émergence historique des sciences humaines est un problème épistémologique, au sens que depuis G. Bachelard l’on donne à ce terme. Mais, réciproquement, nous sommes ainsi constitués que nous sommes à nous-mêmes l’obstacle à notre propre connaissance. L’épistémologie n’est donc pas une préoccupation qui pourrait rester extérieure à notre travail, voire simplement s’y surajouter : elle en fait intimement partie, effectivement, pour autant que se manifeste – sur le terrain de la connaissance elle-même – une humanité à l’œuvre dans tous nos comportements, à laquelle la praxis scientifique n’échappe nullement, et qui est loin de se réduire à la seule historicité, comme G. Bachelard l’avait parfaitement compris, n’en déplaise à beaucoup [4]. Toute l’humanité est engagée dans ce qu’habituellement l’on appelle « la science », aussi complexe de ce point de vue que ce que, tout aussi habituellement, l’on appelle le « langage », en même temps qu’il n’est de science qu’humaine.

Aussi bien, à la perte de savoir qu’introduit le démenti, à la résistance qu’elle provoque et qui ne se dépasse que par un deuil [5] ferons-nous volontiers correspondre le profit qui en résulte, au prix certes d’un déplacement du questionnement qui ne capitalise une nouvelle variable que néodoxiquement, par emprunt à d’autres savoirs. Le bénéfice paradoxal de l’impasse linguistique constitue bel et bien ce que la théorie de la médiation entreprend d’assumer pour, le menant le plus loin possible, le conduire à son tour à sa propre crise, à la nécessité de son dépassement, dans la recherche obstinément reconduite de cette « ignorance instruite » qui se construit dans la formalisation de l’épreuve expérimentale.

On ne naît ainsi, dans la dette, que de ce meurtre du savoir acquis, meurtre qui, dans ce qui sinon resterait une pure continuation où nous n’aurions aucune identité historique, introduit la rupture de l’héritage et le principe même de toute historicité. Le sens historique d’un état du savoir réside alors un refus, dans un contre-dire, une philosophie du non, que nous adressons au dire de nos pères, à ce dire qui était en vigueur... jusqu’à ce qu’une impossibilité qu’il a lui-même construite ne contraigne à penser autrement. C’est nous qui entreprenons de répondre, mais nous leur sommes redevables non seulement de la question à laquelle nous essayons de répondre, mais bien plus encore du fait qu’il y en ait une, qui nous définit.

De ce point de vue, l’histoire du savoir est l’histoire jamais aboutie d’un extraordinaire renoncement partiel à l’acquis, aux idées reçues, la capitalisation paradoxale du négatif, tel qu’à chaque moment de l’histoire il se construit, et le sens épistémologique d’un dispositif de savoir, fût-il celui-là même qui s’expose dans la théorie de la médiation, réside – au-delà de la lettre de la formulation de la réponse qu’actuellement il espère apporter à la contradiction précédemment rencontrée et où il s’origine, – dans cette nécessitation historique qu’il entretient au savoir par rapport auquel il mute, dans cette perspective qui, de démenti en démenti, contraint un état contemporain du savoir qui y trouve du même coup et ensemble et son ineffaçable contingence et ce qui pourtant le nécessite en lui conférant son éventuelle portée historique.

Et les héritiers que nous sommes seraient bien ingrats d’ignorer leur dette. Nous ne procédons à notre entrée en scène et à la récapitulation du chemin parcouru que dans l’après-coup du travail de nos devanciers, bénéficiant même de leurs erreurs. Le lieu où nous sommes, d’où nous posons nos questions, d’où nous récapitulons notre histoire jusqu’à nous originer dans certains précurseurs, ne saurait être superposable au lieu d’où parlaient nos prédécesseurs, pour autant qu’ils aient contribué au savoir et à la contradiction qui nous engendre. S’il y a eu histoire, c’est que nous sommes, par rapport à eux, des personnes déplacées, autant dire que nous sommes Personne, capable d’absence, le passé n’étant jamais que l’une des figures possibles de l’autre. Encore faut-il que, pour nous, l’histoire ne se confonde pas avec ce progrès linéaire que le positivisme nous conte, amnésique de la rupture et donc de l’altérité, dans une filiation aussi continue que forclose, aliénée à un égocentrique présent [6].


Notes

[1Louis Hjelmslev, 1966, Le langage, Paris, Minuit, remarques préliminaires, pp. 23-24.

[2Jacques Lacan, 1975, Le séminaire, livre I, Les écrits techniques de Freud, Paris, Seuil. « L’introduction d’un ordre de déterminations dans l’existence humaine, dans le domaine du sens, s’appelle la raison. La découverte de Freud, c’est la redécouverte, sur un terrain en friche, de la raison » (p. 10).

[3Gaston Bachelard, 1938, La formation de l’esprit scientifique. Contribution à une psychanalyse de la connaissance objective, Paris, Vrin.

[4Voir, par exemple, Dominique Lecourt, 1974, Bachelard, le jour et la nuit, Paris, Grasset.

[5De ce deuil et de sa reconduction historique, Claude Lefort témoigne clairement dans la préface de Les formes de l’histoire. Essais d’anthropologie politique, Paris, Gallimard (1978) : « De Merleau-Ponty nous avions tôt appris qu’il n’est pas moins vain de vouloir trouver dans un supposé réel l’origine de la connaissance et du langage que dans un ordre supposé des idées le principe de la genèse du monde réel. Ce sont là, nous avait-il fait comprendre, deux représentations complices qui renvoient l’une à l’autre. Le point de vue de la nature et celui de la conscience supposent l’occupation d’un lieu imaginaire d’où les choses se dévoileraient telles qu’elles sont à un observateur qui ne serait rien, n’aurait pas à prendre en charge le fait qu’il existe, et qu’il pense, qu’il existe ici et maintenant, et qu’il pense toujours à partir d’un déjà pensé.
… Qu’est–ce donc qu’interroger ? En un sens faire son deuil du savoir. En un sens, apprendre à l’épreuve de ce deuil. Ou bien encore renoncer à l’idée qu’il y aurait dans les choses mêmes... un sens tout positif, ou une détermination en soi, promis à la connaissance, comme si cela que nous analysons ne s’était pas formé sous l’effet d’un déchiffrement du sens, en réponse à un questionnement de l’histoire, de la société..., comme si nous n’étions pas interpellés par ces questions enfouies dans un monde autre ou un discours-autre, comme si l’objet ne devait rien à notre propre interrogation, au mouvement de pensée qui nous fait le rejoindre et aux conditions sociales et historiques dans lesquelles il s’exerce.
Renoncer donc à une telle idée et en conséquence pointer dans les choses, l’histoire, la vie sociale ou les œuvres d’autrui, les discordances, les contradictions, les fractures qui signes de l’indétermination du sens et nous contraignent d’avancer à l’épreuve de l’impossibilité d’une clôture du savoir. Dans cette expérience, l’histoire ne s’évanouit pas, elle nous revient comme question de l’histoire ; la société, pareillement, nous revient dans la forme d’une question sur l’institution du social, mais observons au passage que la voie est aride car l’interrogation est toujours à refaire, son point de départ n’est jamais assuré et son terme indéfiniment différé. »

[6« L’histoire des sciences, ce n’est pas le progrès des sciences renversé, c’est-à-dire la mise en perspective d’étapes dépassées dont la vérité d’aujourd’hui serait le point de fuite. Elle est un effort pour rechercher et faire comprendre dans quelle mesure des notions ou des attitudes ou des méthodes dépassées ont été, à leur époque, un dépassement, et par conséquent en quoi le passé reste le passé d’une activité à laquelle il faut conserver le nom de scientifique. Comprendre ce que fut l’instruction du moment est aussi important qu’exposer les raisons de sa destruction par la suite. » Georges Canguilhem, 1983, Études d’histoire et de philosophie des sciences concernant les vivants et la vie, Paris, Vrin, pp. 14-15.


Pour citer l'article

Jacques Laisis« Dette et rupture, l’épistémologie », in Tétralogiques, N°29, Épistémologie des sciences humaines : le gai savoir de Jacques Laisis.

URL : http://tetralogiques.fr/spip.php?article260